Le club de golf de Victoriaville a vibré d’émotions vendredi soir….et pas pour le GOLF !
« The pick is in »
Cette courte phrase qu’on voyait avant chaque choix, sur le NFL Network, créait un grand suspense au Club de golf Victoriaville.
Et vers 19 h 45 vendredi, le téléphone de Matthew Bergeron sonnait finalement.
Le silence s’est installé pour capter l’émotion du moment. Matthew apprenait que les Falcons d’Atlanta l’ont choisi en seconde ronde, plus précisément au 38e rang.
L’émotion et les cris de joie ont rapidement envahi la salle, alors que Matthew était plus rayonnant que jamais.
Plusieurs amis et membres de sa famille ne voulaient pas rater ce rendez-vous pour rien au monde. Et à Victoriaville, la ville d’origine du nouveau Falcon.
Le maire de Victoriaville, Antoine Tardif, aimait répéter que c’est un véritable conte de fées et que Matthew servira de modèle à la jeunesse par sa persévérance.
En point de presse, Matthew a exprimé sa fierté de représenter sa ville et le Québec en général. « Le football est en santé au Québec.
J’espère que je pourrai inspirer le plus de gens possible », a-t-il lancé.
Avec modestie, Matthew affirme que peu importe le rang de sélection, il était ravi de célébrer ce moment unique à Victoriaville.
Mais il confie avoir poussé un soupir de soulagement lorsqu’il a appris que c’est à Atlanta qu’il poursuivra sa carrière.
Et le fait de serrer ses proches dans ses bras, après la sélection par les Falcons, lui a réchauffé le cœur.
« J’en ai perdu mes mots, mais je suis vraiment excité et heureux. J’ai très hâte de jouer là-bas! », mentionne-t-il.
Matthew a eu de très bons contacts avec les Falcons lors des étapes qui précédaient le repêchage, dont le Combine.
« Je serai certainement très utile à cette équipe. C’est un bon fit« , déclare-t-il.
Sa mère Annie, qui s’est montrée discrète durant ces deux rassemblements au Club de golf, a exprimé sa joie devant les médias.
« Je suis vraiment fière de Matthew. C’est un bon garçon, très mature, qui mérite tout cet amour », souligne-t-elle.
Mme Bergeron a souligné qu’elle devra peut-être songer à acheter une nouvelle voiture, car Atlanta est à 20 heures de route de Victoriaville.
« Je ne suis pas sûre que ma Corolla 2014 tiendra le coup! », a-t-elle dit en riant.
Source : Collaboration spéciale Alain Bérubé \ Hebdo La nouvelle Victoriaville
